Obama presse les Européens de faire « un effort plus important » contre Ebola

L’annonce de la contamination par le virus Ebola d’un deuxième membre du personnel soignant américain a conduit Barack Obama à promettre de nouvelles actions des Etats-Unis dans la lutte contre l’épidémie de fièvre hémorragique, mercredi 15 octobre.
Les autorités sanitaires du Texas ont qualifié la nouvelle infection de « très inquiétante », et dit se préparer « à l’éventualité de nouveaux cas dans les jours prochains » alors que c’est à nouveau un membre de l’équipe médicale de l’hôpital texan qui avait pris en charge Thomas Eric Duncan, – ce patient d’origine libérienne mort du virus le 8 octobre – qui est touché.

Le président américain a assuré que le pays allait agir de manière « beaucoup plus agressive » contre le virus et a invité les Européens à faire de même. « Si nous ne répondons pas internationalement de manière efficace (…) nous pourrions avoir des problèmes », a encore déclaré le président à l’issue d’une rencontre à la Maison Blanche avec les équipes américaines chargées de coordonner la réponse à l’épidémie qui a fait 4 493 morts sur un total de 8 997 cas depuis mars, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé.

Lors d’une vidéoconférence où étaient conviés le premier ministre britannique David Cameron, le président français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel et le premier ministre italien Matteo Renzi, Barack Obama a pressé les dirigeants « de faire un effort plus important » contre l’épidémie a rapporté le porte-parole de la Maison Blanche.

« LE MONDE NE FAIT PAS ASSEZ »

Depuis l’annonce, il y a un mois, de l’envoi de 3 000 militaires américains en Afrique de l’Ouest pour mettre en place l’infrastructure logistique nécessaire afin d’organiser la riposte contre le virus, M. Obama a exprimé à plusieurs reprises sa frustration face au manque d’implication de certains pays, sans les nommer.

« Le monde dans son ensemble ne fait pas assez », a-t-il ainsi lancé mardi. « Il y a un certain nombre de pays qui ont les capacités et qui ne sont pas encore passés à la vitesse supérieure », a-t-il ajouté. « Ils doivent le faire, nous allons tous devoir faire plus car tant que nous n’arriverons pas à contenir (cette épidémie) à la source, cela restera une menace pour chacun de nos pays », a-t-il ajouté.

Le porte-parole de M. Cameron a de son côté indiqué que les dirigeants étaient d’accord sur le fait que, face à « la plus grave urgence sanitaire de ces dernières années », la communauté internationale « devait faire beaucoup plus et plus rapidement » pour stopper la progression de la maladie.

Par Lemonde.fr

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