Des fortes pluies enregistrées dans la journée du 21 août 2014 sont à l’origine de la catastrophe.
Le bilan fait état de plusieurs quartiers rasés par les eaux, des maisons détruites, des animaux tués ou emportés par les eaux. Plus des 700 sans-abris, des sinistrés recueillis dans les familles, les écoles et les édifices publics. Le gouverneur de la région du Nord, Jean Abaté Edi, informé de la catastrophe a activé le dispositif d’urgence. Les forces de maintien de l’ordre, le personnel de santé public, le sous-préfet de Bibémi, s’activent sur le terrain pour l’encadrement des sinistrés avec le concours du sénateur Bednon Payoumie et de l’honorable Maï Rachel. Le préfet de la Bénoué, Mamoudou Haman, a quant à lui entrepris une descente sur le terrain pour renforcer le dispositif tactique contre les crises Les première aides sont distribué aux populations, mais un autre malheur vient s’ajouter à celui en cours, une épidémie de choléra s’est déclenchée dans la zone.
Face à ces fortes pluies qui s’abattent sur la région du Nord en ce moment, certains villages ne disposent pas de digues protectrices, ce qui rend vulnérables et ils courent des risques d’engloutissement. En rappel, à pareil moment en 2012, une partie de la région du Nord et de l’Extrême Nord a été le théâtre d’inondations ayant causé de nombreuses pertes matériel et en vie humaine. Les autorités ont toujours eu du mal à maitriser les affres des pluies torrentielles dans cette partie du pays.
Par Ebah Essongué Shabba
