Cameroun – Terrorisme : Mines antipersonnel, la nouvelle guerre de Boko Haram

Avec l’entrée en scène des minés anti personnel c’est une nouvelle guerre qui a commencé, la plus dangereuse. En plus des militaires de l’armée camerounaise, des civils se comptent également parmi les victimes de ces engins de la mort.

Ce mardi trois militaires camerounais ont trouvé la mort à la suite de l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule qui quittait Zelevet pour Mora. Deux autres ont été blessés et trois autres sont toujours introuvables. Un incident qui survient trois jours après celui du samedi 13 décembre à Achigachia où deux autres soldats d’une unité d’élite de l’armée camerounaise ont été tués et cinq autres blessés par une mine antipersonnel. Un acte attribué une fois de plus à la secte islamiste nigériane Boko Haram accusée d’avoir enterrée un nombre indéterminé de ces engins mortels dans cette région en proie à ses attaques terroristes. Cet incident n’est pas le premier du genre déclaré dans les rangs des forces de défense et de sécurité camerounaises. L’on se souvient qu’en octobre dernier, deux autres soldats du Bataillon d’intervention rapide (BIR) avaient aussi péri dans les mêmes circonstances.

Mis en difficulté par l’armée camerounaise qui a déployé plus de 6000 hommes dans l’Extrême Nord, le groupe terroriste Boko Haram se tourne vers l’utilisation des mines antipersonnel. Un revirement tactique qui exige de la part de l’armée camerounaise que celle puisse rapidement se munir de détecteurs de mines en plus des démineurs sur le terrain afin de protéger de ces engins de la mort les soldats et les populations. Car selon des sources sécuritaires, plusieurs  mines ont été posées dans plusieurs villages forntaliers du Mayo Sava et du Mayo Tsanaga par les éléments de la secte islamiste Boko Haram.

Ebah Essongue Shabba

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