Sanzy Viany : « Acoust’ A ton Prix est un concept qui vulgarise la musique Afro Jazz, Afro Soul, Fusion »

Au-delà des épreuves et des signes du temps, la jeune artiste camerounaise pétrie de talent et remarquablement bien outillé pour caresser les lumières de son avenir artistique, réussit à fédérer les étoiles présentes et montantes de son univers musical autour d’une initiative, d’un concept qu’elle veut pérenne. Forte de son expérience plus ou moins arrosé d’âge, Sanzy Viany sourit de bonheur et de bonne humeur lors de la 21ème fête de la musique au côté d’une ribambelle d’artistes invités à l’IFC de Yaoundé pour célébrer cet incroyable art. Sanzy Viany livre ici les contours de son nouveau projet, une exclusivité à venir, etc.

 

Bonsoir Sanzy, comment vas-tu ?

Je vais très bien merci, par la grâce de Dieu !

Aujourd’hui, c’est la 21ème fête de la musique et on est le 21 juin ! Qu’est-ce que ça te fait ce jour aussi particulier dans ta vie d’artiste ?

Je ne peux qu’être heureuse, je ne peux qu’être contente parce que c’est un jour qui célèbre le beau métier que j’ai choisi de faire. (sourire)

On est à l’IFC justement et il y’a plein d’artistes invités et qu’est-ce que ça te fait de célébrer avec eux ?

C’est très rare d’avoir sur un même plateau des artistes de différents styles, de différents calibres, de différentes générations. Du coup, participer à ça c’est trop bien. Ça montre qu’on peut faire de belles choses dans l’unité. Et ça aussi, c’est génial pour moi. Avec le public, les musiciens, c’est une belle communion. Et c’est important qu’il y ait justement un jour où on communie ensemble entre musiciens et pas seulement entre le public et nous !

Il faut rappeler Sanzy que ton enfant a un an déjà ! Et il y’a un épisode qui touche encore pas mal de personnes aujourd’hui… As-tu un mot à dire par rapport à ça ?

FASER FOREVER !

Tu as commis un album « Akouma » sur le marché discographique. Comment se porte-t-il ?

Mon album se porte super bien. Et je profite déjà pour annoncer en exclusivité que la présentation officielle du deuxième album « O Sùk », c’est le vendredi 26 septembre 2014, ici à l’Institut Français. Parce qu’il y’a déjà le single « Me Yen » que beaucoup voit déjà dans les télés du pays, sur YouTube… Beaucoup veulent le support où il y’a ce bébé là.

Il contient combien de titres ?

Il contiendra plus ou moins 11 titres. Ça dépendra parce que j’aime beaucoup mettre les versions instrumentales de mes chansons dans mes albums même, parce qu’une partie de mon public affectionne beaucoup ça ! Ça fait aussi que mes fans qui veulent reprendre mes musiques, en achetant le CD, ils ont déjà le support audio où ils peuvent ‘backer’ et faire de belles choses.

Les thèmes défendus dans cet album là sont lesquels ?

Le thème principal de l’album « O Sùk » à venir c’est aller de l’avant parce que c’est ce que ça signifie en langue Eton’, toujours défendre ses rêves, c’est important. Parce qu’avec « Akouma », je suis venue, je me suis installée, j’ai dit me voici. « Me Teug » a marché mais je viens avec « O Sùk » parce qu’un album c’est bien mais l’endurance c’est aussi bien. Ce n’est peut-être pas la course de vitesse. Je tiens à mes rêves. Je voudrais que la génération des jeunes filles ou des jeunes garçons qui sont fans de Sanzy Viany ou qui me considèrent comme une idole, voit que je suis une jeune femme qui défend ses rêves, qui peut être un tremplin, qui donne envie de croire que si on veut devenir Président demain, on peut, en travaillant, en priant, en mettant tous les moyens y adéquats.

Il faut rappeler que ton premier album « Akouma » signifie richesse, héritage. Maintenant, tu viens avec « O Sùk » qui veut dire aller de l’avant. Pourquoi de ‘l’héritage, de la richesse’ à ‘aller de l’avant’ ?

(Sourire) Parce qu’après avoir eu l’héritage, si on ne le gère pas bien, on ne va pas aller de l’avant, on va reculer. Donc, quand on a déjà amassé les biens familiaux ou pécuniaires, tout ce qu’on veut… Quand on est riche, il faut garder sa richesse. Et pour garder sa richesse, il faut travailler parce que si on s’assoie avec sa richesse et qu’on ne fout rien, on la perd. Donc, moi je vais de l’avant, je défends mes rêves, je défends mon patrimoine, je vais de l’avant !

Les featurings que tu prévois dans cet album, ce sont lesquels par exemple ?

J’ai fait un feat avec Rose Ekosso Erta et puis, il y’a un hommage à Mama Anne Marie Nzie. (Rires)

Il se trouve que tu es à la base d’une Association dénommée « Association Demain Au Féminin ». Et tu organises depuis deux éditions déjà O Maéva et ce jeudi 26 juin avec Laro aura lieu la troisième édition. Avant elle, il y’a eu Danielle Eog.

« Acoust’ A ton Prix » c’est un nouveau concept que mon association met sur pied pour vulgariser la musique Afro Jazz, Afro Soul, Fusion. Juste pour les amoureux de ce style là. Parce qu’on s’est rendu compte qu’il n’y a pas de cabarets pour ça ! Alors, on veut qu’il y’ait un rendez-vous mensuel pour ceux qui aiment ce styles, pour les artistes qui font dans ce style mais qui sont camerounais et vivent au Cameroun. On vient, on écoute la musique et on paie à son prix. C’est-à-dire qu’il n’y a pas un prix en entrée comme on pense que notre style de musique est huppé, non ! Tu viens, tu écoutes du Laro ou ce que tu veux. Et puis à la fin, dans ton enveloppe d’invitation, tu ‘Acoust à ton prix’ ! Very simple.

J’espère que le concept va vraiment marcher.

Merci. Je pense que c’est ne pas essayer qui est échoué. Donc, même si le concept n’avance pas d’ici un an, on aura essayé. Et les artistes qui auraient joué là, auraient fait quelque chose en plus. Et même nous, on aurait contribué à ce que la culture made in Cameroon ait une visibilité.

Merci Sanzy et beaucoup de courage pour la suite !

Merci beaucoup, l’Eternel est mon berger, le berger de mon fils ! Nous ne manquerons de rien !

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