Concours de police: Délai prolongé jusqu’au 27 février

En raison d’une « perturbation du réseau informatique », un calendrier de dépôt des dossiers physiques a été élaboré.
Depuis une semaine, il est impossible d’accéder au site web de la Délégation générale de la Sûreté nationale (Dgsn). En effet, les adresses www.dgsn.cm.org/concours2014 ou www.dgsn.cm ne sont pas disponibles. Ce qui rend caduque l’inscription au concours de police lancé le 8 décembre 2014 pour prendre fin le 6 février 2015. Ledit concours concerne, entre autres, le recrutement de 2900 élèves gardiens de la paix, 750 élèves inspecteurs, 190 officiers, 75 élèves commissaires. Et l’inscription via internet permettait aux candidats d’obtenir un code puis un rendez-vous de dépôt du dossier physique. La date butoir d’inscription en ligne était d’ailleurs fixée au vendredi 6 février dernier. Pour palier à la perturbation informatique des sites web, la Dgsn a fait diffuser un communiqué sur le Poste national Crtv, invitant les candidats qui ne l’ont pas encore fait, à déposer directement leurs dossiers au siège du groupement régional, en face de la pharmacie provinciale à Yaoundé.
Ils peuvent aussi se diriger vers les délégations régionales de la Dgsn, ce, jusqu’au 27 février prochain. Le dépôt des dossiers physiques se fait à des dates précises et suivant le type de concours. Ainsi, ce mardi 10 février est réservé au dépôt des dossiers pour le concours au poste de commissaire de police, le 14 février pour le concours des officiers de police, les 17et 18 pour les inspecteurs de police, les 19 et 20 février pour le concours des gardiens de la paix. Retour donc à la case départ pour le mode de dépôt de dossier de candidature. Pourtant, ce nouveau concours de police augurait l’avènement de l’enregistrement informatique. Il semblait sonner le glas des interminables rangs des jeunes pour déposer leurs dossiers. Beaucoup y voyaient déjà la fin des déplacements périlleux et de la corruption.

Anonymat
D’ailleurs, au cours de la conférence de presse du 9 décembre 2014, le délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguélé, assurait que tout sera numérisé afin de garantir l’anonymat des candidats lors de la correction des copies. «Il n’y aura pas de monnayage, la procédure étant informatisée et les candidatures anonymes jusqu’à la proclamation des résultats», jurait Martin Mbarga Nguélé face à la presse. Internet en a décidé autrement. Il renseignait aussi qu’entre 2014 et 2015, le Cameroun devra recruter en deux phases, 9400 policiers de 17 à 30 ans. Des recrutements multiples qui visent essentiellement à renforcer le personnel de la Police et sécuriser les zones frontalières du pays, menacées par les exactions des terroristes.

Monique Ngo Mayag

Categories
Société
No Comment

Leave a Reply

*

*



COMMENTAIRES FACEBOOK