Aujourd’hui 1er février 2017 au Tribunal militaire de Yaoundé, seront assis sur le banc des accusés, Mancho Bbc, Me Nkongho Agbor Balla et le Dr Fontem présentés comme les « leaders » de la crise qui a eu lieu dans la partie anglophone du pays. Lors de ce procès, ils auront à répondre de huit chefs d’accusation retenus contre eux par la justice camerounaise. Ces huit chefs d’accusations sont : l’hostilité contre la patrie, sécession, guerre civile, révolution, bande armée, propagation de fausses nouvelles, atteinte aux agents publics de l’Etat et résistance collective.
Selon la loi du 23 décembre 2014, ces accusés risquent la peine de mort.
L’article 2 de ce texte stipule que : «Est puni de la peine de mort, celui qui, à titre personnel, en complicité ou en coaction, commet tout acte ou menace susceptible de causer la mort, de mettre en danger l’intégrité physique, d’occasionner des dommages corporels ou matériels, des dommages des ressources naturelles, à l’environnement». D’après le nouveau Code Pénal promulgué en juillet 2016, ces infractions sont également punies par la Loi.
