A mesure que les années passent, les parents vivent un calvaire mental et l’inquiétude ne s’estompe aucunement. Le phénomène de grossesses précoces dicte de plus en plus sa loi en Côte d’Ivoire. Voici que près 5000 autres cas de grossesses ont déjà été recensés en milieu scolaire depuis le début de la rentrée scolaire. Si le gouvernement est dans une optique de recherche de solutions probantes, les ONG elles, sont plus que jamais au chevet des jeunes filles victimes.
L’appareil éducatif aurait-il échoué quelque part? Les parents seraient-ils coupables? Ces questions ne se posent plus. Il faut agir et urgemment. L’ONG Cavoequiva a lancé les hostilités en initiant une enquête. Les premiers rapports adressés au ministère de l’Education nationale font état de 4471 élèves enceintes; elles auraient contracté ces grossesses au début de la rentrée 2016 au mois de septembre dernier. On évoque l’abandon des parents dans leurs prérogatives et la vulnérabilité de la jeune fille, parmi les causes avancées.
Selon Mme Mariam Ouattara, directrice exécutive de ladite ONG, dans la majeure partie des cas, ce sont des professeurs qui se livreraient à cette sale besogne.
Ce faisant, quid des maladies?
Alors certains parents requièrent beaucoup de prudence…
