18ème édition des Ecrans Noirs : Le cinéma Marocain à l’honneur

Il ressort de la conférence de presse tenue hier jeudi 03 Juillet à la Fondation Solomon Tandeng Muna qu’officiellement, les prochains Ecrans Noirs se dérouleront du 19 au 26 Juillet ; mieux encore, les cinémas marocains et nigérians dont il faille s’inspirer –selon les organisateurs-, y seront à l’honneur.

Trois grosses têtes pour répondre aux interrogations des médias au cours d’un échange dont l’objectivité n’a pas manqué d’être saluée par l’équipe du festival : Bassek Ba Kobhio (fondateur), Marcel Epée (Directeur) et Arthur Eliot (communicateur), avaient alors du pain sur la planche.

Devenu un rendez-vous majeur et incontournable du 7ème art depuis son envol en 1997, le Festival Ecrans Noirs a pu s’inscrire depuis quelques années déjà dans le registre de la compétitivité. L’introduction des films étrangers y a d’une certaine mesure contribué, et le décor principal a été maintenu, celui de l’Afrique Noire.

Cette année, sept lieux abriteront les projections, à savoir le Palais des Congrès, la salle des projections SITA BELLA, la salle de conférence de la CNPS, l’Institut français de Douala, l’Institut français de Yaoundé, l’Institut Goethe, et le village du festival au Boulevard du 20 Mai. Parmi les innovations, les récompenses aux films et talents à travers des compétitions dont les catégories sont : Ecran d’Or, Ecran du Court-métrage, Ecran du Documentaire, Ecran de l’interprétation masculine, Ecran de l’interprétation féminine, Ecran du Film Camerounais, Ecran de l’interprétation masculine camerounaise, Ecran de l’interprétation féminine camerounaise, Ecran d’Honneur-Prix Charles Mensah (hors compétition). L’hommage qui sera rendu au Maroc constituera un point essentiel lors de cette célébration ; fort de son potentiel et de sa créativité non sans, le cinéma marocain sera salué à travers la projection de 10 de ses films triés sur le volet. Autre information à prendre très au sérieux, au cours de la cérémonie d’ouverture (au Palais des Congrès, Ndlr), la projection du film se fera immédiatement après la traditionnelle montée des marches, c’est-à-dire à 20h30 précises. Le côté protocolaire suivra après ledit film (d’ouverture), qui n’est autre que  A la recherche du mari de ma femme de Mohamed Abderramane Tazi (marocain). Une histoire passionnante et drôle de Mohamed Ben Moussa, vieux mais riche bijoutier, polygame de son état mais dont le désir insatiable se veut encore plus dévorant. Se dernier en voyant ses trois filles aller en mariage a soudainement eu envie de faire d’autres enfants mais avec une nouvelle femme. Houda sera celle-là. Après lui avoir fait deux fils et deux filles, cette dernière va désormais s’amuser à lui soutirer parures et bijoux, non sans le cocufier. Ce qui emmène Mohamed Ben Moussa la répudier et ce par deux fois…

L’un des moments forts de cette 18ème édition sera également à n’en pas douter, le grand colloque avec pour thématique : « Cinéma : Art, commerce, industrie. Les cas marocains et nigérians. Quel choix pour l’Afrique Central ? », qui sera mené par des experts, mais dont ne participeront qu’une soixantaine d’apprenants. Le directeur du Festival a d’ailleurs martelé que les inscriptions se font longtemps à l’avance.

Pour en savoir plus, contacter le93 13 96 96 ou 22

Par Darysh Nehdi

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