Cabral Libii saisit l’ONU et l’UA.

Classé troisième avec 6,28 % des suffrages à la présidentielle camerounaise du 7 octobre, Cabral Libii (38 ans), le candidat de l’Union nationale pour l’intégration vers la solidarité (Univers), affirme avoir saisi des instances internationale notamment l’Organisation des Nations unies et l’Union africaine pour l’annulation du scrutin, lundi soir, lors d’un point de presse.

Nous avons entrepris de saisir les instances internationales compétentes, notamment le conseil de paix et de sécurité de l’UA, le Conseil de sécurité de l’ONU”, pour faire annuler le scrutin, a déclaré Libii, rappelant que “le Cameroun est signataire de traités qui ont été scandaleusement violés.

Quelques jours après la présidentielle, le plus jeune candidat avait déposé un recours en annulation générale des élections, estimant que le scrutin n’a ni été “libre, ni transparent, encore moins crédible”, tout en pointant des “manquements au cours de son déroulement.”

A la tête du Cameroun depuis le 6 novembre 1982, le président Biya a été réélu pour un septième mandat avec 71,28 % des voix, a annoncé le Conseil constitutionnel.

Vainqueur dans neuf régions sur dix, il devance l’ex-ministre Maurice Kamto, du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition) qui avait revendiqué sa victoire au lendemain du scrutin (14,23 % des votes).

Selon les résultats officiels proclamés, Cabral Libii occupe la troisième place avec 6,28 % des voix, tandis que Joshua Osih, du Social democratic front (SDF), principal parti de l’opposition camerounaise obtient 3,35 %.

Les opposants dont Kamto contestent ces chiffres, dénonçant des “résultats fabriqués.”

Le 7 octobre, plus de six millions Camerounais étaient appelés aux urnes pour élire leur nouveau président.

Le scrutin à un seul tour s’est déroulé dans un contexte sécuritaire marqué par les assauts répétés de la secte islamiste Boko Haram dans la région de l’Extrême-nord et un conflit armé dans le Nord-ouest et le Sud-ouest, les deux régions anglophones du pays.

Débutée fin 2016 par des revendications corporatistes des avocats anglophones et des enseignants, pour protester contre certaines discriminations”, la crise s’est muée en conflit armé.

Le Conseil constitutionnel dont les décisions ne sont susceptibles d’aucun recours, a rejeté toutes les requêtes en annulation des opposants qui dénonçaient des irrégularités.

“L’élection a été libre, équitable et crédible en dépit des défis liés à la sécurité dans les régions anglophones”, en proie à une crise sécuritaire depuis plus d’un an, a déclaré le président de l’institution, Clément Atangana.

Libii a promis d’aviser, à l’issue de cette démarche dont l’objectif pur et simple, est l’annulation du scrutin au Cameroun.”

Jeune Afrique !

 

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