Crise anglophone, Paul Biya demande à la justice de libérer 289 personnes incarcérées

Le secrétaire général à la présidence de la République  Ferdinand Ngoh Ngoh, informe que le chef de l’Etat, Paul Biya  a décidé «de l’arrêt des poursuites pendantes devant les tribunaux militaires contre un certain nombre de personnes arrêtées, pour délits commis dans le cadre de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest». L’on apprend en lisant le document, que 289 détenus sont concernés par cette décision qui sera mise en œuvre à la diligence du ministre en charge de la Défense. Le SG-PR souligne : « intervenant après la création du Comité de désarmement, de démobilisation et de réintégration, cette décision du chef de l’Etat procède de sa volonté de permettre à ceux de nos jeunes compatriotes de ces deux régions désireux de renoncer à la violence et de revenir dans le droit chemin de pouvoir de nouveau participer à la grande œuvre de construction nationale ».Pour Ferdinand Ngoh Ngoh, le président Biya réaffirme sa détermination à poursuivre sans relâche ses efforts dans la recherche des voies et moyens d’une résolution pacifique de la crise qui affecte les régions anglophones du pays depuis octobre 2016.A la suite du communiqué de la présidence de la République, le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, a publié un communiqué selon lequel, les personnes bénéficiaires de cette clémence du chef de l’Etat, seront immédiatement remises en liberté à l’issue des audiences publiques des différents tribunaux militaires concernés qui se tiendront le vendredi 14 décembre 2018.M. Beti Assomo précise que cette mesure concerne uniquement les personnes dont l’examen approfondi des dossiers pendants devant les juridictions militaires et les dossiers d’enquêtes en cours, ont fait ressortir à leur encontre, des charges d’une amplitude de gravité relative.

Par Yahaya Idrisse

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