Charles Blé Goudé : « Je dénonce le harcèlement judiciaire contre l’adversaire politique que je suis »

L’ex-chef des « Jeunes patriotes » ivoiriens, Charles Blé Goudé, en liberté conditionnelle au Pays-Bas dans l’attente d’une décision de la CPI, a affirmé dans un entretien à France 24 faire l’objet de « harcèlement judiciaire ».
Charles Blé Goudé estime faire l’objet de « harcèlement judiciaire ». Dans un entretien diffusé lundi 11 novembre sur France 24, l’ex-chef des « Jeunes patriotes » ivoiriens, a assuré que l’on tentait de « l’empêcher de participer aux débats politiques de son pays » et de s’impliquer dans la campagne présidentielle de 2020.

« On ne peut pas éternellement utiliser l’appareil judicaire pour faire aboutir un agenda politique. Même Félix Houphouët-Boigny ne l’a pas fait », a-t-il poursuivi, visant le président ivoirien Alassane Ouattara.
L’ancien bras droit de Laurent Gbagbo sera jugé par un tribunal criminel à Abidjan pour des crimes présumés commis entre 2010 et 2011. Il a été acquitté en première instance de crimes contre l’humanité par la Cour Pénale Internationale et est actuellement en liberté conditionnelle aux Pays-Bas, en attendant l’examen de l’appel de la procureure par la CPI.

Blé Goudé a été élu en août à Abidjan à la tête de son parti et ne cache pas ses ambitions présidentielles. Il était dans les années 2000 surnommé « le général des rues » pour sa capacité à mobiliser les partisans du président de l’époque, Laurent Gbagbo, grâce au mouvement des Jeunes patriotes, souvent qualifié de milice.

Ses détracteurs et les ONG internationales considèrent qu’il a été un des principaux acteurs de la montée de la tension en Côte d’Ivoire dans la décennie 2000, qui a culminé en 2010-2011 dans les violences post-électorales ayant fait plus de 3 000 morts.

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