Samuel Eto’o fils supplie le président Paul Biya de libérer Iya Mohammed, l’ex président de la Fecafoot

L’ancien capitaine des Lions indomptables de football regrette d’avoir combattu Iya Mohammed, l’ex président de la Fédération camerounaise de football, emprisonné depuis six ans pour des accusations de détournement de fonds publics.

Dans une interview diffusée simultanément sur quatre chaines de télévision au Cameroun en prime time dans la nuit du jeudi 14 novembre 2019, Samuel Eto’o n’a pas esquivé la question sur le désamour qu’il y a eu de 2011 à 2013 entre lui et l’ex patron du football camerounais. Alors capitaine de l’équipe fanion de football, Samuel Eto’o, avait mis tout en œuvre pour chasser Iya Mohammed de la présidence de la Fecafoot. Ce dernier, un jour de juin 2013, est interpellé au Hilton hôtel de Yaoundé alors qu’il revenait fraichement d’un match des Lions indomptables à Lomé au Togo. Depuis lors, il est incarcéré à la prison centrale de Kondengui, pour détournement de fonds publics dans le cadre de sa gestion de la Sodecoton. Ses proches estiment que le chef d’accusation est un prétexte pour masquer les manœuvres menées par Samuel Eto’o pour faire partir Iya Mohammed de la gestion du sport roi camerounais.

Six ans après, l’ancien buteur de l’équipe du Cameroun avoue son implication dans la chute de l’ex président de la Fecafoot. Dans la foulée, il regrette son acte et demande au président de la République, Paul Biya, d’ordonner la libération de l’ex président d’honneur de Coton sport de Garoua.

« Iya Mohammed et moi, il y a eu beaucoup de bagarres. Ça, c’est vrai. Mais, je n’avais pas à cette époque, certaines informations que j’ai eues bien après. Je vais vous surprendre en vous disant que j’ai aujourd’hui le privilège d’avoir régulièrement les nouvelles du Président Iya. Je les prends par des personnes interposées. Et je prie le président Paul Biya, lui qui a souvent gracié certains de nos frères qui ont commis des actes répréhensifs ou pas, de penser aussi au président Iya Mohammed. Quand j’étais âgé entre 20 et 22 ans, je voulais changer le monde d’une certaine façon. A 30 ans, j’ai compris comment fonctionnait le monde. C’est parfois le diable qui est à vos côtés, habillé avec une belle veste, qui vous fait croire que, celui qui est en face de vous, c’est le diable. Le président Iya a essayé d’apporter tout ce qu’il pouvait apporter au football. Aujourd’hui, je peux vous dire que si je devais refaire les choses, ce sera avec lui » a avoué Samuel Eto’o Fils

 

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