Paul Atanga Nji (à propos des réclamations en rapport avec les élections du 9 février): «Quand j’entends dire que les gens demandent deux semaines supplémentaires j’ai envie de rire. Ce n’est pas un jeu d’enfants !»

Le ministre de l’administration territoriale qualifie de « fuite en avant » l’attitude de certaines formations politiques de l’opposition. Il considère qu’ils tentent d’échapper à une cuisante défaite.

Le 2 décembre 2019 à Yaoundé les ministres de la communication et de l’administration territoriale ont animé une conférence de presse. René Emmanuel Sadi et Paul Atanga Nji ont répondu aux partis politiques engagés sur la voie du boycott et des revendications en rapport avec les élections du 9 février 2019. Paul Atanga Nji a tenu à répondre à ceux qui voyaient dans la crise dans les régions anglophones un frein à la bonne organisation des élections dans cette zone. « Ceux qui évoquent la situation des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pour ne pas aller aux élections font une fuite en avant. C’est un argument fallacieux qui ne repose sur rien. Nous allons aux élections convoquées par le chef de l’Etat. Cela veut dire que toute évaluation faite ces élections sont possibles. Elle peuvent se tenir dans des conditions de sérénité et de tranquillité », a-t-il assuré. Il dit faire confiance au président de la République Paul Biya qui a convoqué les élections. Selon lui, le chef de l’Etat a de bonnes informations et celles-ci lui disent que des élections peuvent être organisées de façon sereine dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. « Depuis un certain temps nous avons appris et nous apprenons encore que les partis politiques, les responsables qui évoquent la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest se posent la question « est-ce qu’on peut tenir les élections » ? Moi je leur demande quel est leur critère d’appréciation. Moi je dis que nous avons tenus récemment la conférence semestrielle des gouverneurs de région. Nous avons tenu cette réunion sur les très hautes directives du chef de l’Etat qui nous a demandé d’évaluer la situation sécuritaire des régions. Le chef de l’Etat est la personnalité la mieux renseignée du Cameroun. Quand il convoque le corps électoral il sait que les élections peuvent se tenir dans les 10 régions, dans les 58 départements et dans les 360 arrondissements », fait savoir Atanga Nji. Le ministre de l’administration territoriale en conclut qu’il s’agit là d’une « fuite en avant » d’acteurs craignant une déculottée.

 

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