Nombreux sont les vendeurs à profiter de l’épidémie de coronavirus pour augmenter le prix des masques de protection et des désinfectant, alors que la plupart des pharmacies sont en rupture de stock.
« À quelque chose malheur est bon », et « l’argent n’a pas d’odeur », le coronavirus vient confirmer que ces deux adages sont toujours d’actualité. En effet, le Cameroun qui a franchi le cap de 50 cas contaminés est en ébullition. La pression monte et les camerounais commencent peu à peu à paniquer. Désormais, tout le monde veut s’approprier un masque voir du désinfectant. Mais ou les trouver puisque les stocks sont limités ?!
Une rupture qui fait le bonheur des vendeurs peu scrupuleux, qui tentent de profiter des inquiétudes autour du coronavirus pour se remplir les poches, en revendant des équipements de protection à des prix excessifs. Alain, vendeur ambulant propose des masques à 1000 F, soit cinq fois le prix habituel et Les gels hydro alcooliques entre 3000 F et 6000 Fcfa. « Ce n’est pas de notre faute si les prix ont gonflés. La demande est trop forte et même les fournisseurs sont en manque », se défend-il. Même constat dans les pharmacies de la ville.
Enervée par cette situation, Maimounatou Bourzaka, une jeune journaliste de Cameroon Tribune s’est tournée vers les médias sociaux pour partager son irritation. « Pourquoi tant de cruauté mes chers compatriotes ? Les commerçants véreux profitent de cette pandémie pour augmenter les prix des marchandises. Ce désinfectant coute désormais 3000F en pharmacie au lieu de 900 F, Antii ! C’est vous qui allez nous tuer et non le coronavirus », a-t-elle écrit en légende d’une photo du désinfectant de marque « Bactol ».
En pareil cas, très peu de recours existent pour les consommateurs. On espère que les autorités vont réagir. En tout cas, le plus important est de prendre soin de sa santé. Parlant des masques, il est à rappeler que, ceux-ci restent largement inefficaces pour se protéger contre le virus. Seules les personnes malades doivent en porter, pour éviter de contaminer leur entourage.
Danielle Ngono Efondo
