Les syndicats des transports ont finalement obtenu l’augmentation du tarif des taxis

Désormais les frais de taxi d’une destination à une autre s’élèvent à 250 FCFA (en journée) tandis que le ramassage de nuit coûtera 300 FCFA.

Le gouvernement, à travers son ministère du Commerce, a finalement cédé à l’exigence des syndicats des transports urbains et interurbains relative à la hausse du tarif des taxis. Cette situation émane de l’arrêté fixant désormais les prix maxima du taxi à 250 F CFA en journée (au lieu de 200) et à 300 F CFA la nuit, après 22h00 (au lieu de 250), signé en cours de cette semaine. « 50 FCFA », une augmentation consentie par les deux parties : Le gouvernement (pour éviter une grève des transporteurs découlant de la récente hausse du prix des carburants) et les syndicats de transporteurs, mais au détriment des usagers, qui n’ont que leurs yeux pour pleurer : « J’ai failli bagarrer ce matin avec le chauffeur de taxi qui m’a transporté du quartier Mimboman à la Texaco Omnisport, ayant remarqué qu’après lui avoir remis une pièce de 500 FCFA, en retour il me tende 250 FCFA, arborant un sourire comme pour se moquer de moi », confie Bertrand Abessolo F., responsable commercial dans la ville de Yaoundé, avant d’ajouter : « Il a fallu que les autres passagers m’expliquent que les frais de transports ont été revus à la hausse. C’est quand-même triste, parce que j’estime que 50 francs c’est lourd pour le modeste camerounais que je suis ».

Beaucoup comme Bertrand vivent certainement la même frustration ; dans la ville de Douala, les chauffeurs de taxi jaunes n’auraient même pas attendu le décret pour augmenter les tarifs, brandissant une éventuelle grève si jamais le gouvernement s’aventurait à les laisser subir la hausse des prix des hydrocarbures sans trouver une solution de gré à gré. Conséquence, pas mal d’autres secteurs connaissent une flambée prix, ce qui a surement amené le ministre du Commerce, M. Luc Magloire Mbarga Atangana à se lancer sur un autre chantier, celui du prix des denrées alimentaires pour essayer de d’éviter des fluctuations exagérées. Des spéculations ne manquant pas dans ce genre de cas, ce dernier annonce que son département ministériel a lancé depuis le 1er juillet dernier une campagne de vente promotionnelle des produits de première nécessité à des prix « stabilisés ». Ladite campagne sera opérationnelle «tout au long des semaines à venir» dans les différentes délégations régionales du ministère du Commerce et également sous forme de caravane itinérante ou de ventes grand public sur des sites dédiés.

Par Darysh Nehdi

 

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