La promotion au cours d’une cérémonie qui a eu lieu lundi dernier à Garoua. Au total ce sont 397 jeunes camerounais appelés du service civique au lieu de 400, âgés entre 17 et 21 ans et ayant au moins le niveau de fin d’étude du premier cycle pour les extrascolaires ; qui ont reçu leur parchemin de fin de formation du service pour la période allant du 20 juillet au 31 août 2014. Quarante jours de formation conformément aux dispositions réglementaires, et qui aura été l’occasion pour les 397 jeunes scolaires et extrascolaires de se familiariser d’avantage avec les emblèmes nationaux du Cameroun, le savoir vivre ensemble, le civisme et la morale. Trois appelés dont les identités n’ont pas été révélées ont par ailleurs été radiés pour indiscipline, vol et consommation de stupéfiant.
Si les autorités administratives de la région du Nord se félicitent de la qualité de la formation dispensée, il faut cependant relever que quelques difficultés ont marquées l’opération cette année. Sur le plan sanitaire, durant la formation l’on a enregistré 50 cas de maladie notamment des jeunes souffrants de céphalées, du paludisme, de stress et des traumatismes liées à la formation. « Les malades ont été pris en charge à l’hôpital régional de Garoua pour les cas les plus graves et au centre de santé intégré de Roumdé pour les cas les moins graves», rassure Payanfou Kami Tao, chef d’antenne régionale de l’agence du service civique national de participation au développement et par ailleurs chef de centre du centre de formation de l’école publique de Roumdé Adjia, où certains jours l’approvisionnement en eau et en électricité était La cérémonie de remise de certificat était présidée par le secrétaire général de la région du Nord en présence des députés, des sénateurs, des maires et de nombreux délégués régionaux. A ses hôtes de marque, les appelés leur ont offert une cérémonie riche en son et en couleur. Maillon important de la construction du citoyen modèle, l’agence du service civique national de participation au développement est une réponse du Gouvernement camerounais à la question de la baisse du niveau de moralité, devenu un fléau majeur dans notre pays. Cette structure vient mobiliser les énergies pour le développement économique, social et culturel du Cameroun, et la promotion du sentiment national et patriotique, du sens de la discipline, de la tolérance, de l’intérêt général, de la dignité du travail, de l’esprit civique et de la culture de la paix.
Par Ebah Essongue Shabba