Drame : Guy-Armel Nicolas Amougou, le fils du Maire de Yaoundé IV assassiné.

Agé de 33 ans, le fils de l’ancien délégué du gouvernement de regrettée mémoire, est décédé dimanche 29 mars suite à une altercation avec un gendarme.

Dame Régine Amougou Noma, maire de la commune de Yaoundé 4ème et mère du défunt, est inconsolable depuis que le corps de son fils a été retrouvé sans vie menotté lundi dernier sur les grilles de la barrière de l’hôpital central de Yaoundé. Selon la famille, Guy-Armel Nicolas Amougou était sorti faire son footing dimanche dernier comme à son habitude. C’est alors qu’il sera heurté par un véhicule au niveau du quartier Ekoumdoum. S’ensuit alors une vive altercation au cours de laquelle le jeune homme heurté brise le pare-brise arrière du véhicule de l’adjudant Ismaël Abessolo. La femme du gendarme qui assiste à l’altercation depuis le début voyant son mari malmener va alors crier à tout vent au voleur. C’est ainsi que les jeunes du coin vont accourir et bastonner à mort Guy-Armel Nicolas Amougou.

L’adjudant Ismaël Abessolo conduira ensuite sa victime aux urgences de l’hôpital central de Yaoundé où le personnel soignant aurait refusé d’administrer  les premiers soins à Nicolas Amougou pour faute de moyens. L’homme en tenue, selon des témoignages, aurait menacé le personnel soignant avant de se retirer en laissant la victime menottée sur les grilles de l’hôpital où elle va rendre l’âme durant la nuit.

Revenu récupérer ses menottes tôt le matin du lundi 30 mars 2015, l’adjudant Ismaël Abessolo sera interpellé, puis mis en garde à vue à la légion de gendarmerie de Yaoundé où il se trouve toujours pour besoin d’enquête.

Aprés son mari Nicolas Amougou Noma, ancien Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY), décédé en 2004, Régine Amougou Noma porte cette fois ci le deuil de son fils Nicolas Amougou. Une dure épreuve qu’elle traverse entourée des sœurs du défunt ainsi que certains membres de la famille qui tous sont inconsolables. Ils exigent que toute la lumière soit faite autour de cette histoire et réclament que justice soit rendue.

Ebah Essongue Shabba

 

 

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