6 morts à Bonabéri, à la suite de l’explosion d’une bouteille de gaz

C’est du moins le bilan provisoire suite à cette explosion d’une bouteille de gaz au quartier Washington à Bonabéri – Douala par « 4 étages ». Celui-ci fait état de 6 morts et une dizaine de blessés encore dispersés dans des centres hospitaliers de la ville.

L’émotion est à son comble à Washington et on n’est pas prêt d’oublier cet autre évènement tragique. Dans une mini cité du coin, vivait dame Catherine Lomouga Soppo avec son compagnon et leurs enfants. Cette dernière avait perdu sur le coup 2 de ses enfants (Steve 11 ans et Laurence 3ans) des suites de brûlures graves. Elle-même vient de succomber à ses brûlures dans un hôpital de la place. Un autre des décédés est maître d’école dans ce quartier de l’arrondissement de Douala 4. Il avait déjà perdu son fils de 10 ans lors de l’explosion. La dernière victime est le petit Ryan, 11 ans, natif de Dschang. Cet être innocent était juste à l’entrée du portail et venait écraser des condiments dans la mini citée.

Le fait remonte à la journée du mardi 23 août, au quartier Washington précisément au carrefour Bouba.La première victime voulant installer sa nouvelle bouteille de gaz sctm constate qu’il y a fuite… Selon les témoignages, suite à ce constat elle décide de contacter le vendeur qui lui demande de ramener la bouteille en question. Mais pour être rassurée, cette dernière dira attendre le retour de son conjoint. La bouteille qui avait été achetée au environ de 14h, à 19h étouffe les occupants de la maison par les odeurs. La dame va décider d’alerter les voisins déjà aussi étonnés des odeurs. Tout le monde va éteindre le feu chez lui pour éviter un incendie. Elle tente de ce pas de faire sortir la bouteille de gaz de la mini citée et dans sa course le four d’une des voisines qui avait encore des braises va actionner un brasier de moins de 5 minutes, mais accompagné d’une explosion qui suffira pour causer l’irréparable.

Les autres blessés sont pour la plupart en soins intensifs à l’hôpital Général de Douala.

Source : Julio Trésor

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