Le Boeing 767 baptisé le « Dja » est resté cloué au sol de l’aéroport international de Nsimalen, ce vendredi. Alors qu’il était sensé décoller à 19h15, des flammes ont été aperçues au niveau du réacteur, empêchant ainsi l’avion de quitter l’aéroport. La catastrophe a été empêchée par la brigade de feu qui a très vite été prévenue.
« Nous sommes rapidement intervenus. Autour de l’avion nous avons posé un cordon de sécurité. Puis nous avons actionné notre dispositif. Ce genre d’exercice, nous le faisons assez souvent.»
Néanmoins, une divergence de point de vue quant à la cause de cet incident subsiste. D’une part, on entend dire que c’est un incendie qui a été vite maitrisé et d’autre part, la direction de la Camair-co parle d’un banal pompage de réacteur.
Communiqué de la Direction générale de la Camair-co
« Le vendredi 2 septembre dernier, un avion de la CAMAIR-CO (le Boeing 767-300) a été victime d’un pompage réacteur alors qu’il quittait le parking de l’aéroport de Yaoundé Nsimalen pour la piste de décollage. Cet incident, bien connu dans le milieu du transport aérien civil, n’a rien à voir avec un «début d’incendie» ou un «crash manqué» tel que cela a pu être relayé dans les réseaux sociaux et la «cyber presse». A aucun moment les passagers et les membres de l’équipage de ce vol n’ont été en danger. Selon la procédure prévue dans ce genre de situation, et pour des raisons de sécurité, le commandant de bord a ramené l’avion au parking, le vol a été annulé, et les passagers ont été réacheminés sur Douala, leur destination finale, par un autre vol de la compagnie.
Les techniciens d’Ethiopian Airlines en poste à Douala, et en charge de la maintenance et du suivi de la navigabilité des avions de Camair-co, se sont rendus à Yaoundé et ont procédé aux vérifications d’usage. Après l’inspection de l’Autorité Aéronautique, l’avion a regagné Douala le samedi 3 septembre 2016, et attend maintenant d’effectuer la phase retour des vols du pèlerinage à la Mecque, selon le programme prévu. D’ici là, il assurera les liaisons Douala-Yaoundé-Garoua. »