Un militaire tue sa copine à Ngaoundéré

Selon le journal l’œil du sahel ,l’homicide s’est déroulé le 10 février dernier ,et c’est ce 15 mars 2018 que les sapeurs-pompiers en compagnie des éléments de la gendarmerie et de la Sécurité militaire de Ngaoundéré dans la région de l’Adamaoua, ont exhumé la dépouille d’ Esther Néné, élève en classe de première au lycée de Djohong, dans le département du Mbéré. D’après le récit de l’oncle de la jeune fille, elle a été tuée par son copain soldat de 2e classe, qui l’aurait fait avorter lui-même avant de l’enterrer ayant constaté son décès le 10 février 2018.
 » Le 12 février, pendant que nous effectuons des recherches, nous avons commencé à recevoir des messages dont l’un disait qu’elle a été retrouvée à l’aéroport de Douala, en partance pour l’Espagne avec un blanc. Un autre appel téléphonique affirmait qu’elle avait été arrêtée au Maroc parce que ses papiers n’étaient pas conformes « , raconte l’oncle de la défunte.
Après avoir fait une réquisition pour avoir le listing des appels, il se trouve que ces coups de fil provenaient de Ngaoundéré. Une recherche aura permis de mettre la main sur le soldat de 2e classe dénommé Paul, apparemment auteur desdits appels, qui se disait infirmier à la garnison militaire de Ngaoundéré mais était en réalité en service chez les sapeurs-pompiers. Une fois à la brigade de recherches, après avoir tout nié au début, l’indexé va par la suite avouer que la défunte est venue le voir et a trouvé la mort suite à un avortement qu’il a pratiqué sur elle.
« Il l’a donc transporté dans ce champ. Il dit n’avoir pas eu un grand moyen pour enterrer la fille et s’est débrouillé pour creuser un trou entre les sillons », poursuit l’oncle de la jeune fille dans son témoignage.

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