Cette variété de riz cultivé dans le champ d’expérimentation de l’Irad
est présentée comme une « plante miracle » contre l’autosuffisance alimentaire.
Sanguéré, localité située à quelques centaine de kilomètres de Garoua.
Ici est cultivé le riz, plus précisément du nerica 3. Le riz, l’une des principales denrées alimentaires de la région du Nord.
Et la descente effectuée ce mardi 14 octobre à Sanguéré par une délégation conduite par Reymond Haman Dawaï, délégué régional de l’agriculture et du développement rural pour Nord, avait pour objet visité le champ d’expérimentation du riz nerica 3. Il s’agit d’un champ d’une dimension de 5 hectares aménagé pour la cause. Cette initiative vise à terme à accroitre la production locale de riz et à limiter de facto l’importation de riz cette denrée très convoitée selon le délégué régional de l’agriculture et du développement rural du Nord : «Le projet a mis en place 5 hectares de semences de riz destinés aux producteurs et là nous sommes arrivés à la phase de maturation de ce riz. Et nous sommes venus pour lancer les opérations de récolte de manière à dérouler tout la procédure pour que nous les techniciens maitrisions les processus de production de semences et de
conservation pour que rendu à la saison agricole prochaine on ait une
disponibilité en semences de manière à satisfaire la demande en semences qui se pose avec acquitté à notre agriculture. »
Cette action vise également la lutte contre la faim et l’importation.
Une initiative que le délégué régional et du développement pour le Nord entend encourager. Reymond Hamand Dawaï demande aux agriculteurs d’éviter la vente des produits de la récolte tout en respectant les différentes méthodes de culture pour l’obtention de bonnes semences.
Par Ebah Essongue Shabba
25 avril 2024
