Ce jour, lundi 30 janvier 2017, à l’occasion du 28ème sommet de l’Union africaine, les Chef d’Etats africains se réuniront à huis-clos relativement au sort du Maroc quant à son grand retour au sein de l’UA.
Le Roi Mohammed VI avait rencontré pas mal de dirigeants en vue de leur faire la cour au sujet du retour du Maroc au sein de l’organisation. Un retour dont l’effectivité demeure incertaine, notamment du fait que la commission de l’Union africaine est avare d’information.
Cependant, il faut tout de même reconnaître que le Maroc remplit les trois conditions pour revenir dans l’Union africaine : déjà c’est un Etat africain, il a fait sa demande d’admission auprès de la commission de l’UA sans poser comme préalable l’exclusion de la RASD, la République arabe sahraouie démocratique, et pour finir, suite à une consultation lancée par la Commission, plus de 40 Etats auraient répondu positivement à la demande du Maroc, alors que selon l’acte constitutif de l’UA, il suffit d’une majorité simple de 28 Etats.
Qu’est-ce qui explique alors que la Commission de l’UA et sa présidente sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma ne livrent aucune information sur l’avancée du dossier ? Jusqu’ici, même pas l’ombre d’un communiqué (depuis deux mois), aucune précision sur le nombre de réponses favorables. Bref, on en saura plus aujourd’hui…
