Les parlementaires gambiens ont approuvé mardi 28 février, un projet de loi portant de 65 à 75 ans l’âge limite pour postuler à la magistrature suprême et à la vice-présidence du pays. Les deux postes jusqu’ici se limitaient à 65 ans réquis, selon la constitution de 1997. Le nouveau projet de loi a été adopté à une écrasante majorité malgré la domination des députés de l’ancien parti au pouvoir, l’Alliance patriotique pour la réorientation et la reconstruction (Aprc), dont le candidat à la présidentielle de décembre, Yahya Jammeh, a été vaincu.
un choix politique?
Suite à cette adoption, de nombreux observateurs politiques en Gambie estiment que cette nouvelle loi permettra à Ousainou Darboe, le chef du Parti démocratique uni (UDP), de se présenter à la prochaine présidentielle. Ce dernier, quatre fois candidat malheureux à la présidentielle, est actuellement âgé de 68 ans. Cette réforme constitutionnelle ouvre également la voie à la nomination de Mme Fatoumata Jallow-Tambajang en tant que vice-présidente du pays. Cependant, sa nomination à ce poste le mois dernier avait un occasionné un soulèvement car frappée par la limite d’âge de 65 ans stipulée dans la Constitution gambienne de 1997. C’est donc une réforme qui arrange plus d’un.
