Bertoua, des élèves contraints de verser de l’argent pour la certification de leurs bordereaux de réussite aux examens

C’est un fait étonnant qui démontre le caractère cupide de certaines personnes á la veille  de la rentrée scolaire. Ainsi, à la délégation régionale des Enseignements secondaires de l’Est  des élèves sont contraints de verser de l’argent pour la certification de  leurs bordereaux de réussites aux examens scolaires, renseigne le quotidien Le Messager du lundi 28 août 2017.

« Avant de remettre votre bordereau de réussite, on vous exige 500 FCFA sans savoir pourquoi. Ce qui n’est pas normal dans un service public. C’est une arnaque à petite échelle qui se développe au sein de cette structure », réagit un étudiant finissant de l’ENIET de Bertoua. Difficile de savoir quel est le montant de l’argent récolté chaque jour, encore moins le sort qui lui est réservé.

Surtout qu’aucun reçu n’est délivré après versement. Comme si cela ne suffisait pas, ces élèves sont confrontés à de longues attentes au sein de cette structure pendant que certains responsables se livrent à d’autres activités ou sont totalement absents ou presque de leur poste de travail.  » Le sous-directeur des examens, des concours et de la certification n’est pas dans son bureau. Il est sorti pour la pause, juste après avoir suivi les nominations des nouveaux délégués départementaux « , renseigne un personnel de la délégation régionale des Enseignements secondaires, impuissant devant l’impatience des usagers.

Un enseignant qui maitrise plutôt bien cette situation confie pour sa part que « c ‘est en cette période que certains responsables du MINESEC se font du beurre. Surtout que contrairement aux autres fonctionnaires, les enseignants ont du mal à joindre les deux bouts « .

Par ailleurs, de nombreux parents sont obligés de céder aux « pressions financières  » de certains responsables d’établissements secondaires pour faire recruter leurs enfants.

Le racket dans ces cas s’élève souvent à des centaines de milliers de FCFA, peut-on lire dans le journal.

Par Yahaya Idrisse

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