27 soldats tués par les sécessionnistes depuis le début de la crise anglophone en 2016

Selon Paul Atanga Nji, ministre de l’administration territoriale,  27 éléments des forces de défense et de sécurité ont été tués  en un an et demi par les sécessionnistes .

«Avec comme mode opératoire des assauts sur les motocyclettes, ces activistes ont également incendié plusieurs édifices publics, des écoles, centres hospitaliers, marchés, véhicules, domiciles privés et autres églises dans la zone», explique le ministre dans un communiqué de presse.

Ces «milices terroristes», a affirmé M. Atanga Nji, ont tenté mercredi dernier, «à l’aide d’armes de guerre», d’attaquer des soldats assurant la garde d’un établissement confessionnel de Batibo (Nord-Ouest), «avec pour objectif manifeste l’enlèvement des élèves».  Mis en déroute, les assaillants ont néanmoins réussi à ôter la vie à un élément en tenue et à blesser trois pensionnaires de l’établissement.

Dans la même circonscription, selon le MINAT, en plus d’une cache d’armes et d’engins explosifs découverts, il a aussi été enregistré 18 cas de viol sur des filles âgées de 13 à 18 ans, «dont certaines sont enceintes aujourd’hui».

Paul Atanga Nji, lui-même originaire du Nord-Ouest, constate que la plupart des conducteurs de mototaxis, activité noble au demeurant, exercent en marge de la règlementation en vigueur en même temps que le secteur est désormais envahi par «des activistes sécessionnistes, des bandits de grand chemin et des repris de justice qui œuvrent pour le compte des forces obscures».  Face à ce phénomène qui prend de l’ampleur, le MINAT a instruit les gouverneurs des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest d’interdire provisoirement (entre 7 et 10 jours, éventuellement renouvelables) l’activité des mototaxis dans plusieurs arrondissements placés sous leur commandement.

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