Offrir du mentorat, du coaching et de la formation en véritable leadership sont les missions de cet établissement donc la branche de Yaoundé vient de voir le jour.
C’est dans le but de réduire le chômage et l’immigration clandestine que Coach Raphael Djine a mis sur pied Ilead Global training Center. Un projet dont le siège au Cameroun est basé à Douala et la branche de Yaoundé a été mis sur pied cette année. « En août 2022, quand on se présentait dans les médias pour présenter un tel projet, qui consistait à former les gens et les employés, on nous avait traité de feyman. Mais à l’heure actuelle les premiers apprenants sont déjà en poste en train de travailler Pour des sociétés basées aux Etats Unis. Pour dire que le projet est effectivement réel, nous avons démarré au niveau de Douala où est basée la direction générale. Nous avons compris qu’il y a un besoin dans toute la nation, d’où la naissance du training Center Yaoundé. Les espaces propres au training center ont déjà été acquis et n’attendent que les architectes pour monter véritablement l’architecture du training center tel que la vision le présente. Nous avons démarré la section d’octobre avec à peine 36 apprenants maintenant que je vous parle, nous sommes à plus de 100 apprenants », explique Alain Chimi, Directeur général de Ilead Global training Center, lors d’une conférence de presse à Yaoundé.
Lors de ces échanges avec les médias, le fondateur de ce projet a donné les motivations derrière « L’expérience a montré que le Cameroun produit beaucoup plus des diplômés que des travailleurs. Pour résoudre le problème, on a essayé d’élaborer quelques réponses. On est souvent en chômage parce que nos compétences ne peuvent être appliquées au milieu local. Nous renforçons les capacités de ceux qui ont déjà un talent pour résoudre un problème précis au Cameroun où alors l’extérieur. On a pensé créer ce centre pour renforcer d’abord les capacités. Le monde aujourd’hui est un petit village c’est-à-dire, tu peux être au Cameroun et tu travailles dans un autres pays » a déclaré Raphael Djine avant de renchérir. « On a développé tout un programme pour permettre à ceux qui ont la possibilité de renforcer leurs capacités de travailler au Cameroun, au Canada ou aux Etats Unis. On les prépare pour les entreprises locales, Canadiennes ou Américaines. C’est donc cela premièrement le concept du training center. Pour se former dans certains domaines, cela prend beaucoup de temps et de ressource financière. Connaissant le climat économique, où plusieurs parents veulent fréquenter à crédit et puis payer leur formation quand ils seront en train de travailler. Ici, on se forme avec un contrat de travail c’est-à-dire qu’on ne se forme pas pour avoir juste la connaissance. Quand vous venez on vous sélectionne dans un domaine et on vous prépare directement pour une entreprise. Donc après la première partie de la formation qui est de 6 mois, la formation continue à 30% la théorie et la pratique à 70%. Donc on accompagne en donnant le crédit formation, vous vous formez, vous travaillez et vous payez vos études pendant que vous êtes en train de travailler ». L’objectif de Coach Raphael Djine est de créer 150000 emplois en 5 ans, c’est-à-dire 150 000 personnes qualifiés pour travailler soit au canada, soit au Cameroun soit aux Etats Unis. Pour cela, Ilead Global training Center a des formateurs Européennes canadiens et américains qui forment à distance et au niveau local il y a les facilitateurs qui accompagnent les élèves. « Ceux qui travaillent déjà doivent être soumis aux lois du travail du Cameroun parce qu’ils travaillent sur le territoire camerounais. Après la première phase de formation qui dure 6 mois, les apprenants ont un premier salaire de 100.000 franc cfa Pour le cas des apprenants de Yaoundé leur formation a duré un mois et demie. Ils ont eu une formation accélérée, après ils ont commencé à toucher les 100.000 Franc cfa, mais on compte mettre sur pied un système de santé. Nous allons travailler avec une chaine de clinique pour affilier nos employés pour qu’ils soient à l’abri et par la suite on va les enregistrer à la CNPS pour penser à leur retraite » soutient le fondateur
Sara Eliane Nématchoua
