Après l’arrestation de Sisiku Ayuk Tambe, Me Bogba Harmony est devenu le nouveau président de l’Ambazonie

C’est le journal Anecdote qui met en exergue l’information , ainsi l’on apprend que Me Bogba Harmony succède à Sisiku Ayuk Tambe à la tête de la république d’Ambazonie .Ce dernier s’est distingué par ses positions radicales depuis le début de la crise anglophone.

«Cela lui a même valu le désaveu de ses pairs anglophones qui estimaient que l’objet de leurs revendications avait été détourné par ce dernier à la faveur de ses ambitions politiques», écrit l’Anecdote.

Le journal rappelle que dans une interview accordée à la télévision Equinoxe le 19 décembre 2016, le leader des avocats grévistes des régions anglophones du Cameroun affirmait qu’il «vaut mieux mourir que de se taire devant ce terrorisme d’Etat». Une déclaration qui trahissait ses accointances avec les propagateurs des idées sécessionnistes.

Au moment où Me Bogba Harmony prend la tête de l’Ambazonie, aucune information ne filtre sur le lieu de détention de Sisiku Ayuk Tabe. Le leader du mouvement séparatiste anglophone est porté disparu depuis le  5 janvier dernier. Ses partisans disent qu’il a été enlevé à Abuja. Ce que les autorités nigérianes démentent, alors que Yaoundé garde le silence. Selon les faits qui sont rapportés par l’ensemble des médias, Sisiku Julius Ayuk Tabe, Dr. Nfor Ngala Nfor, Dr. Fidelis Nde Che, Dr. Henry Kimeng, Prof Awasum, Dr. Cornelius Kwanga, Tassang Wilfred, Barrister Eyambe Elias, Dr Ojong Okongho et Barrister Nalowa Bih, des leaders du Southern Cameroon national council (Scnc) tenaient une réunion dans l’une des salles de l’hôtel Nera à Abuja au Nigeria la veille, quand soudain, vers 19h30, ils ont été arrêtés. Des arrestations qui ne changeront rien au mouvement sécessionnistes, selon certains experts. «Ces arrestations ne viendraient pas mettre un terme à la crise dans les régions anglophones. L’impact de ces leaders quant à la lutte sur le terrain n’a jamais été démontré fondamentalement. Le problème des revendications est un problème identitaire comme ce fut le cas en Afrique du Sud, en Zambie, par exemple», estime le politologue Njoya Moussa.

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