Crise anglophone, l’Union Européenne demande à l’Etat camerounais de traduire en justice les fauteurs de trouble

Au regard de la recrudescence des violences dans les régions anglophones, on assiste à un concert de réactions à  l’échelle internationale. Ainsi, de nombreuses voix se sont élevées pour appeler au dialogue et à l’apaisement. Cependant, la paix reste précaire dans plusieurs localités du pays. Selon le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés  (HCR), environ 10.000 réfugiés camerounais ont été enregistrés dans le seul Etat du Cross-river. Ils seraient environ 33.000 au total, répartis dans différents Etats du Nigeria. Une situation qui a sorti l’Union européenne de sa réserve. Catherine Ray, sa porte-parole, a fait une déclaration publique  le 7 février dernier. Celle-ci a relevé la préoccupante escalade de violence observée ces six derniers mois qui a fait des morts autant du côté des civils que des forces de sécurité camerounaises. « De tels actes ne sauraient être acceptés et ne peuvent rester impunis, de même que tout excès de violence à l’encontre de civils. Leurs auteurs doivent en répondre en justice, en conformité avec la loi », a soutenu Catherine Ray.Celle-ci est convaincue que le recours à la violence ne peut aboutir à une accalmie. « Il reste essentiel que les forces de sécurité fassent un usage proportionné de la force dans l’exercice de leurs fonctions », a déclaré la porte-parole de l’Union européenne.

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