13 décembre 2016
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Les francophones vivants ou étudiants dans la région du Nord-Ouest désertent un peu plus le plancher au fil des jours. De peur de représailles ou attaques, ces derniers préfèrent quitter cette partie du pays en attendant que la situation se tasse. Dans l’édition du journal Le jour de ce matin, nous pouvons lire des déclarations de la population notamment : «ma fille est effectivement avec moi à Yaoundé. On leur a demandé de rentrer attendre que le calme revienne» déclare un parent d’élève. «Je ne suis pas sûr que nous allons continuer à travailler comme avant avec des gens qui nous ont montré leur vrai visage» déclare l’un des enseignants francophones de la ville de Bamenda.
«Il faut être très courageux pour tenir. La situation est difficile. À titre personnel, je n’ai pas encore été attaqué, mais quand je passe dans mon quartier ou au campus, on me pointe comme l’un de ceux qui doivent libérer la place pour donner plus de respiration aux anglophones. Ce n’est pas évident d’évoluer dans un tel milieu» déclare un enseignant de l’université de Bamenda.
Malgré que le calme soit de retour dans la ville, ceux-ci ne se sentent toujours pas en sécurité et préfèrent quitter la ville temporairement.