C’est le pinacle de la bêtise peut-on dire à l’aune de cette épineuse affaire qui secoue la ville de Nguelemendouka .Ainsi le dénommé Mathurin Ayek Mvomo proviseur du lycée de Nguelemendouka est actuellement détenu à la prison d’Abong Mbang. On lui reproche d’avoir détourné les frais d’examens des candidats au probatoire et au baccalauréat toutes séries confondues pour le compte de la session 2017. L’information est contenue dans les colonnes du quotidien Le Jour édition du 4 mai 2017 indique que les ennuis du proviseur mis en cause ont débuté avec la non publication des listes provisoires des candidats à l’examen du bepc.Face à la grogne de ses élèves de 3eme ,pris dans le traquenard de ses turpitudes le proviseur va solliciter le soutien de l’association des parents d’élèves et enseignants (Apee) afin de résoudre ce problème. «Ce sont d’abord les élèves de 3eme qui ont voulu se rebeller parce que après vérification il est apparu que le proviseur n’avait pas fait acheminer les dossiers des élèves de cette classe », raconte Michel Ngoumou le président de l’Apee du lycée de Nguelemendouka.
Selon le président de l’Apee du lycée c’est grâce au prêt d’un montant de 700 000 FCFA contracté auprès de l’association que le proviseur a réussi à payer les frais d’examens des élèves en classe de troisième. Après la résolution de ce problème, à l’Est on a cru que tout était revenu à l’ordre. Mais les activités au lycée vont être une énième fois paralysées avec les épreuves physiques du baccalauréat. Les candidats à cet examen ont demandé à voir à défaut des listes définitives, les listes provisoires. C’est avec le concours de Simplice Kengne le Sous-préfet de l’arrondissement de Nguelemendouka que les élèves passeront les épreuves zèro sans toutefois être sûrs que leurs dossiers ont réellement été acheminés par le proviseur. Après insistance de l’autorité administrative des listes n’ayant pas la quasi-totalité des élèves inscrits au baccalauréat lui seront remises. A quelques jours de l’examen , l’autorité administrative cherche à résoudre le problème.
Par Yahaya Idrissou
